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PHILOSOPHIE: LA CONSCIENCE

Dernière mise à jour : 11 oct. 2020

la conscience

 

1) René Descartes, première "Méditations"


Il y a eu un avant et un après Descartes dans le monde de la pensée. Descartes était un mathématicien et un physicien en plus d'être philosophe. Descartes écrivait en langue vernaculaire, le français pour lui, à une époque où l'on écrivait en latin les sciences et la philosophie. Descartes a été élevé au collège de La Flèche où des professeurs de renommée Internationale enseignaient. Le climat religieux du 17ème siècle force Descartes à publier anonymement.


(les paragraphes suivants analysent le premier paragraphe du fichier)


Le “ je” dans le texte vaut pour Descartes mais aussi pour toute autre personne. Il a une valeur universelle.


Quand on se trompe, on se trompe d'abord sur la réalité mais se tromper revient toujours à se tromper sur deux choses. On se trompe aussi sur la vérité et cela est plus grave. Si je me trompe sur quelque chose il me suffit de le rectifier. On ne peut pas rectifier la vérité si on se trompe dessus.


Et quand on se trompe sur la vérité elle-même cela signifie que quelque chose qu'on a cru vrai se révèle être faux et par conséquence plus rien ne me garantit que ce que je crois vrai le soit. La vérité devient une incertitude et donc les opinions sont toutes incertaines.

Descartes comprends que la science n'est pas une opinion rectifiée. Si on raisonne à partir d'une proposition fausse on obtient un résultat incertain sans aucune valeur véritable. Quand on raisonne à partir de ce qui est incertain rien ne garantit la vérité ou la fausseté du résultat, il est incertain. Par conséquence on ne peut pas fonder la science sur l'opinion car on ne peut obtenir un résultat vrai avec des pensées incertaines ou fausses. On doit donc trouver un autre commencement de raisonnement que l'opinion.


Descartes comprends qu'il faut repenser l'édifice de la science et trouver un nouveau commencement vrai et certain. Il faut trouver le premier principe de toutes les sciences. L'opinion est hors de tout cela.


La science est une longue chaîne de raison. On ne commence pas par commencer on arrive au commencement par raisonnement. Le point de départ est par conséquent un point d'arrivé.


!!! Le commencement, le principe, est le point d'arrivé pour la philosophie.


Pour Descartes on peut commencer à repenser l'édifice de la science à partir de l'âge où on peut chacun suivre sa raison quoi qu'il en coûte.


(les paragraphes suivants analysent le deuxième paragraphe du fichier)


La différence entre le premier paragraphe et le deuxième se fait sur ce qu'on remet en tout dans le premier on remet en doute les opinions et dans le deuxième les perceptions .


La taille de ce paragraphe vient de la répétition du raisonnement du premier paragraphe comme dit précédemment on remet en doute.


Sachant qu'on s'est tous une fois trompé avec notre perception donc tout venant de notre perception est incertain. On ne peut donc pas utiliser les sens et la perception pour refaire la science. Il nous faut donc trouver un nouveau commencement.


(les paragraphes suivants analysent le troisième paragraphe du fichier)


Dans ce texte on discerne deux attitudes de la raison. La 1re, l'attitude de la raison rigoureuse qui commande impérativement et l'attitude de la raison fainéante qui nous commande de ne pas suivre la raison jusqu'au bout, nous donner les moyens d'arrêter de raisonner.


On ne fait pas des sciences avec la raison immédiate car elle utilise notre perception comme base solide pour être immédiate mais sachant que la perception est incertaine la raison immédiate l’est aussi. La raison immédiate se base sur des intuitions et des impressions et on ne fait pas de science avec.


Dans le texte, comme dit précédemment, on trouvera deux attitudes de la raison, une qui doutera de tout un principe dès les premières d'incertitudes et l'autre qui met en avant la confiance en nos principes et arrête de suivre la raison.


L'insensé, au XVIIe siècle, est celui qui a perdu Dieu et qui n'y crois plus. Descartes est le premier à employer le mot pour désigner la folie, celui qui a perdu la raison.


Le fou, dans le texte, et celui qui a la capacité de se tromper sur lui-même.


!!! Dans le texte il y a 2 lignes de force. Une première qui est un mouvement d'expansion du doute, de généralisation du doute, et une seconde consistant à trouver tous les prétextes pour arrêter de douter. seul le premier mouvement représente l'idée de Descartes. la deuxième sert à intégrer les objections potentielles qu'on lui ferait.


Le premier paragraphe et le second rentre dans le même mouvement, douter de l'opinion et d'essence. Le troisième paragraphe présente une rupture, on change de statut, on essaie d'arrêter de faire douter.


(les paragraphes suivants analysent le quatrième paragraphe du fichier)


Le 4ème paragraphe, lui, fait partie du mouvement de la raison rigoureuse. Il commence par “toutefois”, il va remettre en question la raison fainéante sur les perceptions.


Dans le début d'une phrase on dit ce qui est fait et entrepris par la phrase et à la fin on trouve son sens.


Le mot clé de ce paragraphe est la représentation. Quand on rêve (sauf rêve lucide) on se représente des situations qu'on jugerait vraies mais au réveil elles se révèlent fausses. une personne me voit dormir et moi je me représente des situations dans mes rêves, je me trompe dans la vérité au même titre que l'insensé à ce moment-là.


Les rêves font appel aux sens et si on utilise aussi bien les perceptions dans des rêves qui sont faux qu’au même titre j’utilise la raison immédiate pour décrire la réalité que je perçois alors la raison immédiate est incertaine.


Il faut douter des sens, il s'agit de représentation qui se forme en moi sans que je sache exactement comment elle se forme. Je ne sais pas distinguer dans ce que je vois, ce que je pense de ce que je vois .


Quand je perçois je me représente des choses, quand je perçois je crois percevoir les choses selon la représentation que je me fais.


“Aussi loin que je regarde (la réalité extérieure en dehors de moi), je ne fais que me représenter en moi des choses et je suis incapable de distinguer ce qui relève des choses de ce qui relève de ma représentation à moi”.


La science ne parle pas de la réalité selon mon impression subjectif. Elle s'intéresse à la réalité dans son ensemble pas celle qu'on perçoit.


Quand ce que je pense est conforme à ce qui est, alors ce que je pense est vrai. Mais ce que je pense vrai n’est que ce que je pense et cela ne fait pas une vérité.


Descartes comprend que la définition de la vérité est possible à terme mais pas pour un humain. Un humain ne peut pas affirmer que ce qu'il pense est conforme à la réalité car ce ne sont que des représentations internes.


(les paragraphes suivants analysent le cinquième paragraphe du fichier)


Une supposition peut-être une hypothèse (ce qu'on considère est sans doute vrai), une supposition impossible/ un non-sens (on veut montrer qu'une thèse est fausse), ou une suspension d'incrédulité (“faisons comme si …”).


Dans la première phrase, le sens implique que nous devons tous faire comme si toutes nos représentations ne sont que de fausses illusions.


Tout ce qu'on se représente n'est peut-être pas conforme à la réalité mais elle vient bien de quelque part. On ne fait pas de représentation à partir de rien.


Ce paragraphe est en plusieurs temps, nous faisons d'abord comme si nos représentations étaient fausses, toutefois si les résultats de notre imagination sont faux elles ne viennent pas à partir de rien, elles viennent de quelque chose de réel.


L'imagination est pensée comme capable de reprendre le réel pour se faire des représentations. Les représentations sont donc bien bâti sur des choses réelles.


!!! Attention, l'argument énoncé au-dessus est l'argument de la raison fainéante. Elle cherche à trouver des arguments pour arrêter de douter.


Le paragraphe commence avec la raison rigoureuse et termine avec la fainéante, il faut faire la distinction.


(le paragraphe suivant analyse le sixième paragraphe du fichier)


On peut distinguer 2 sortes de représentation, toutes celles qui me disent quelque chose du monde et pour lesquelles on peut difficilement douter (il faut en douter), et des représentations plus simples et évidentes (la forme d'un carré, 1+1=2) qui ne sont pas liées à la réalité et paraissent vraies d'elles-même.


(les paragraphes suivants analysent le septième paragraphe du fichier)


Parmi nos représentations, certaines sont plus sûr que d'autres, comme celle des mathématiques. Puis on nous dit que même de ces représentations il faut en douter. Enfin parmi les représentations, celles qui restent, les moins douteuses de toutes, c'est avec celles-ci qu'on établira les mathématiques. C'est l'invention de la distinction entre les mathématiques et la physique.

 

1’)Le doute


Le doute existait avant Descartes et on doutait de tout mais jamais personne n'avait jamais autant douter que Descartes. Il faut distinguer dans le doute, le doute ordinaire, du doute “des philosophes sceptiques”, du doute cartésien.


doute ordinaire: un doute ponctuel de quelque chose mais pas de la réalité en elle-même. C'est un doute local, il remet en question un élément du monde mais pas le monde en lui-même. il n'a aucun intérêt théorique.


doute des “philosophes sceptiques”: un doute généralisé , qui a sa place dans la construction du savoir, il a une valeur théorique . il consiste à reconnaître que nous n'avons jamais les conditions pleines et entières de la réalité. La vérité n'est pas à la portée des hommes. Mais affirmer qu'il est vrai qu'il n'y a pas de vérité est un non-sens. le scepticisme conclut toujours qu’il ne peut pas conclure. le scepticisme est donc considéré comme définitif.


doute cartésien: un doute généralisé hyperbolique (“je doute que je suis en train de douter”), mais qui est provisoire. Il faut sortir du doute par le doute. Ce n'est donc pas un doute sceptique.

 

Dans l'Antiquité, la représentation est conçu comme un acte passif, les objets du monde nous envoie des images de ceux qui sont et nous les recevons à l’œil. Nous les imprimer. On ne peut donc pas douter de la réalité car nous sommes passif dans la perception .


Chez Descartes, percevoir c'est juger, c'est un acte de penser. On se représente les choses et cela deviendra une information incertaine car je suis sujet de mes représentations et je ne peux pas m'en sortir


Le fondement et l'origine définissent un commencement mais ils ne sont pas de même ordre. L'origine est un commencement dans le temps, c'est une cause. Cette cause produit un effet. Le fondement est le commencement de la raison, quand on cherche le fondement d'un raisonnement on en cherche les principes.


Pour la raison commune, il faut douter de toutes les sciences sauf les représentations simples et sûr des mathématiques. Les sciences en lien avec la réalité extérieure sont fortes douteuses et incertaines.

 

1’’)Les maths


Pendant des siècles on a considéré les maths comme un jeu d'esprit, comme une logique mais pas comme une base de connaissance, la condition de la connaissance. Avec Descartes, les maths sont les connaissances minimales et nécessaires de la science mais pas suffisantes.

 

(les paragraphes suivants analysent le huitième paragraphe du fichier)


Pendant longtemps Dieu a été un objet de connaissance. La science qui connaît Dieu s'appelle la théologie. Elle se base sur des preuves inventé de l'existence de Dieu, Descartes en trouve la septième .


Au 17ème siècle un certain Kant refait travailler ces preuves selon la raison et elle s'avère tout faux. Dieu sors alors du Champ du savoir au 18ème siècle. Avant quand, Dieu est un objet de croyance et de connaissance.


Dans le texte, le dieu évoqué n'est pas celui de l'église. C'est un dieu imaginaire. Ce qu'on lit dans ce paragraphe est une fiction. Pourquoi est-ce une fiction? C'est une stratégie rationnelle, à l'aide de ce Dieu on va comprendre qu'on a le devoir de douter. On nous garantit que Dieu, étant parfait, ne peut que nous faire percevoir la réalité mais qu'est-ce qui nous garantit que Dieu est parfait. Cette fiction sert à l'extension du doute. Cette fiction a un nom, fiction du Dieu trompeur. Pour faire de la science on peut faire de l'imagination, de la fiction dans certains cas, mais sinon ”L'imagination est source de tromperie”, faire de la science c'est faire des déductions pas imaginer. Descartes, lui, va à l'encontre avec cette fiction, il n'y a pas de garantie d'un dieu parfait ou trompeur.


On peut utiliser une fiction dans la philosophie pour continuer d'être rationnel et de douter ou pour décrire des relations semblable à celles réelles.


Dans la suite du paragraphe on se figure deux cas. Dieu est en parfait normalement, il ne peut pas être trompeur et je ne peux pas me tromper, or je me trompe bien quelquefois donc ce Dieu n'est pas parfait.


Dans la position de sujet que j'occupe, je ne peux pas déterminer la valeur de vérité des situations suivantes:

-Un Dieu trompeur qui passe son temps à me tromper

-Un dieu bon qui m'autorise quelquefois à me tromper

Dans les deux cas rien ne change au niveau de mes représentations. Nous ne pouvons pas savoir dans quel cas sommes-nous.


Si Dieu est puissant, il peut me faire tromper à chaque fois et s'il est faible je me trompe toujours. Que Dieu soit bon, trompeur, puissant ou faible, il faut se méfier des représentations.


(les paragraphes suivants analysent le neuvième paragraphe du fichier)


Dans ce paragraphe, Descartes affirme un doute généralisé de toutes les représentations. Pour lui il faut prendre soin volontairement de feindre de se tromper en permanence


(les paragraphes suivants analysent le dixième paragraphe du fichier)


On trouve dans les premières méditations une deuxième fiction, le malin génie. Dans ce cas seulement et penser existent, il n'y a pas de réalité extérieure et toutes mes représentation viennent du mauvais génie. Nous sommes un sujet avec des représentations, il est impossible de vérifier l'existence d'une réalité extérieure.


Il se pourrait qu'il y ait pas de réalité extérieure et cela ne changerait pas nos représentations. De quel droit alors, peut-on affirmer une réalité extérieure qui existe conforme à ce que l'on pense?


La pensée va prendre deux directions après Descartes, comment notre esprit construit-il des représentations? ou on va supposer l'existence d'un monde réel, comment peut-on alors produire des connaissances en étant qu'une conscience?


Cogito: Quand bien même il y ait des Dieux trompeurs, des malins génies, que mes représentations soient fausses et qu'il n'y ait pas de réalité extérieure je ne pourrai pas douter que je suis même si je ne sais pas la réalité de ce que je suis.”Je suis” est la première des vérités qui est donc certaine. La première des vérités est pour une conscience d'être mais pas de ce qu'elle est. Qu'est-ce que dire? Dire c'est dire quelque chose de quelque chose d'autre, ce n'est pas le cas de la première des vérités. La première des vérités est vraie car elle ne dit rien sur nous-mêmes et le monde extérieur à part notre existence.


Cette première des vérités résiste à tous les doutes mais on doit aussi en tirer les autres vérités des sciences. Cela peut s'avérer presque impossible selon l’idée que cette vérité, je suis, n'affirme rien sur moi, la réalité ou le monde.


2) Platon, livre VII "La république"



3) René Descartes, deuxième "Méditations", (le morceau de cire)



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